26/01/2024 – Alfio Origlio « Human Flow » au Jazz Club de Grenoble

26/01/2024 – Alfio Origlio « Human Flow » au Jazz Club de Grenoble

​Ce soir avec Human Flow, ce sera Fleur Worku à la voix et violon, Noé Reine à la guitare, Tom Drevet à la batterie et Alfio Origlio aux claviers.
Et les deux bénévoles du Jazz Club de Grenoble que je me dois de citer pour cette chronique sont Dougy au son et Dominique Delepierre à la vidéo.
Les compos sont d’Alfio Origlio, « as usual », les arrangements aussi. Les textes des chansons sont de Fleur. Elle choisit la langue anglaise.
Fleur Worku, jeune musicienne interprète, est sur le chemin d’une évolution prometteuse, « constantly evolving » nous dit Alfio. Noé Reine par son parcours a déjà son identité, son flow, et dix ans d’amitié avec Alfio. Le batteur Tom Drevet joue avec Human Flow depuis deux mois seulement et l’oreille attentive, il assure superbement le groove, bien lié au jeu de guitare de Noé Reine.
Il est bon ce nouvel ensemble, classieux et tout en attentions subtiles.
Sur Sing to the moon de Laura Mvula, Fleur, ses grandes et belles paupières closes écoute l’intro piano. Alfio joue tranquillement cette belle histoire, descente de notes soul jazz et Fleur chante, c’est excellent ! Le premier set tient de ses promesses, et le nouveau batteur Tom Drevet aussi.
La retenue du premier set tombe dès la première reprise du second. C’est Little church de Miles Davis & Hermeto Pascoal. Ce titre, c’est un son, un choix superbe pour Human Flow. Fleur concentrée débute, son violon en main, et chante. Noé égrène les notes sur les cordes de sa guitare. C’est géant ce truc ! C’est la déferlante de reprises et de compositions dans lesquelles les quatre musiciens nous donnent beaucoup. Il y a du Ennio Morricone, une présentation des musiciens avec humour sur Mac Do c’est fini incontournable et jubilatoire composition d’Alfio Origlio.
En rappel, ce sera un standard, comme on les aime, «un standard que les moins de 50 ans ne peuvent connaître» nous affirme en souriant Alfio. Pas sûr, on se rappelle tous de ce synthpop de 1984 de Michael Sembello, Maniac.
Je dirai que réussir à rejoindre le Jazz Club pour passer une bonne soirée en ce jeudi 18 janvier, si c’est cela être Maniac, ok ! Claviers, guitare, batterie offrent à la salle un dernier flow, avec cette chanson magnifiquement reprise par Fleur.
Maniac, maniac, I sure know

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