24/01/2025 – Triolistic à Notre-Dame-de-Mesage pour le « Hors les murs » du Jazz Club de Grenoble

24/01/2025 – Triolistic à Notre-Dame-de-Mesage pour le « Hors les murs » du Jazz Club de Grenoble

Vendredi soir, avait lieu à Notre Dame de Mésage, une soirée autour du jazz organisée conjointement par le Jazz Club de Grenoble (dans le cadre du dispositif « Hors les Murs »), le Comité des Fêtes mésageois et le Département de l’Isère.  Pendant près d’une heure et demie, le groupe « Triolistic », composé de Lionel Melot au piano [NdlR: le local de l’étape], Lilian Palomas à la basse et Maurice Tragni à la batterie, a revisité des standards de la chanson française en les agrémentant à la sauce « jazz ». Comme l’a souligné, en début de spectacle, Myriam Théodoresco, l’adjointe à la culture mésageoise, tous les ingrédients étaient réunis pour que la « mayonnaise » prenne et que la soirée soit réussie : une organisation efficace et dynamique, une salle comble avec un public réceptif et à l’écoute et surtout, des musiciens chevronnés et très complices.  Lionel, Lilian et Maurice ont donc emmené leurs spectateurs en balade.

Parmi les titres interprétés, on peut citer une version « légèrement déformée » de L’Envie de Johnny (selon les termes de Lionel), une reprise jazzy, au rythme très enlevé des Copains d’abord de Brassens, à laquelle a succédé une interprétation suave et langoureuse de Cécile (Nougaro). Les musiciens ont également revisité La Bohème d’Aznavour (mention spéciale à Lilian pour son beau solo à la basse) ; ont fait un détour par Amsterdam et Vesoul et nous ont aussi raconté « des histoires de lions » (batterie très « tribale » sur leur version de Le lion est mort ce soir) et de chevaliers (Le Loup, la Biche et …). On n’oubliera pas, non plus, leur reprise douce et réussie de Balavoine (Tous les cris les SOS). Le récital s’est achevé « en parlant de vélo » avec un hommage virevoltant à Yves Montand.

Tout au long du spectacle, Lionel n’a pas manqué de présenter les morceaux, en les faisant deviner au public. A plusieurs reprises, il a parlé sans micro (le public le lui a fait remarquer). N’était-ce pas un acte manqué ? Un bel hommage à la chanson française, sans les paroles.  La musique, rien que la musique, la mélodie puis l’impro, l’impro puis la mélodie… C’était une soirée très réussie !

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